mercredi 10 avril 2019

DEVOIR DE MEMOIRE : GENOCIDE RWANDAIS – UNE TRAGEDIE POUR L’HUMANITE
Dimanche 07 Avril 2019 débutait au Rwanda la commémoration des 25 ans des 100 jours de terreurs qui ont profondément marqués les mémoires du peuple rwandais en particulier et même du monde en général. 100 jours pour commémorer la mémoire de toutes les victimes de cet épisode sombre de l’humanité qui avait offert au monde un bilan très lourd et dont les séquelles restent à ce jour encore très douloureux :
Ø  Plus de 1 000 000 de personnes tuées
Ø  Plus de 300 000 personnes marquées psychologiquement ayant survécu miraculeusement à ces massacres
Ø  Plus de 580 tonnes de machettes importées pour le génocide
Ø  Plus de 6 300 femmes infectées par le VIH/SIDA suite au viol et ayant survécu au génocide
Ø  Plus de 2 000 000 de rwandais déplacés et réfugiés hors de leur pays

Beaucoup se demande encore aujourd’hui : comment on en est arrivé là ? Qu’est ce qui peut justifier une telle barbarie chez l’être humain ? La réponse est toute simple : Le tribalisme

Regardons un peu l’histoire :

En 1916, les belges colonisent le Rwanda. Dès les années 30, ils introduisent les cartes d’identité ethniques, divisant les peuples par tribus, les hutus, les tutsis et les twas. Les hutus étaient alors majoritaires mais les tutsis étaient favorisés par les belges qui les considéraient comme étant supérieurs. Les rois tutsis gouverneront jusqu’en 1959, époque à laquelle les paysans lancent la « révolution hutu » qui aboutit à l’abolition de la monarchie.
En 1963, une guerre civile éclate entre hutus et tutsis, entrainant la fuite des tutsis vers les pays voisins. Au pouvoir, les hutus multiplient les messages de haine à l’égard des tutsis, appelant à tuer les « cafards ».
Le 6 avril 1994, l’avion du président hutu Juvénal Habyarimana est abattu. Les 100 jours qui suivent verront la mort d’un cinquième de la population rwandaise, jusqu’à ce que le Front Patriotique Rwandais, composé de hutus et de tutsis modérés, prenne le pouvoir et mette fin aux massacres.

Revenons à la réalité :

Le monde doit apprendre de cet histoire difficile pour l’humanité comme il y’en a eu des milliers au fil des siècles.  Une nation ne peut se construire sans l’action de chacun de ses citoyens ; le monde ne peut se bâtir efficacement que dans toute sa diversité. Chaque individu en agissant comme il se doit et en acceptant l’autre comme indispensable à son propre épanouissement contribue à rendre le monde meilleur.

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